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L’extension et la diversification du parc carcéral en questions

Discussion autour de la prison de Haren et des maisons de transition

Olivia Nederlandt (GREPEC - Université Saint-Louis - Bruxelles),

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Le parc carcéral ne cesse de s’étendre. Il compte à ce jour 32 établissements pénitentiaires, dont les plus récents sont ceux de Marche-en-Famenne (2013), Beveren (2014) et Leuze-en-Hainaut (2014). Les chantiers pour ériger deux nouveaux établissements à Haren et Termonde sont ouverts et la construction d’autres prisons est programmée. Cette extension du parc carcéral est justifiée au motif qu’elle permettrait de résoudre la problématique de la surpopulation carcérale, ce qui est contredit par les experts. Les nouveaux établissements sont également confrontés à deux grandes critiques. D’une part, leur construction et une partie de leur gestion est confiée à des entreprises privées, avec le risque du développement d’un business carcéral. D’autre part, il s’agit d’établissements de grande taille situés hors des villes, ce qui renforce l’isolement des personnes qui y sont détenues. A la fin de la précédente législature, le ministre de la Justice Koen Geens a lancé deux projets-pilotes de « maisons de transition », à Malines et Enghien, en affichant une volonté de diversifier le parc carcéral par la création de ces prisons de petite taille situées au cœur des villes. La mise en place de ces projets-pilotes soulève cependant déjà de nombreux questionnements.

 

Lire également l’interview d’Olivia Nederlandt dans Prison Insider « Belgique : de quoi Haren est-il le nom ? »

 

Intervenant·e·s

Séance organisée avec

Groupe de recherche en matière pénale et criminelle (GREPEC) de l'Université Saint-Louis - Bruxelles

Groupe de recherche en matière pénale et criminelle (GREPEC) de l'Université Saint-Louis - Bruxelles logo